En 1906, c’est 167 automobiles qui sillonnent les rues de Montréal au milieu des tramways, des voiturettes à cheval et des piétons.
C’est également l’époque où l’on devait fabriquer soi-même sa plaque d’immatriculation comme l’Assemblée législative avait passé sa première loi sur les véhicules à moteur.
Cela n’a pas pris longtemps à comprendre que les voitures allaient changer pour toujours la paisible ville de Montréal. En 1910, pour contrôler les cowboys de véhicules à moteur, les premières contraventions sont données aux automobilistes récalcitrants qui ne donnent pas priorité aux voitures à cheval. Cette même année, les premiers officiers de vitesse sont ainsi nommés.
C’est en un peu moins de 20 ans que la flotte de véhicules au Québec est passée de 167 à près de 100 000 véhicules. En 1924, la voiture la plus rapide est la Ford T, surnommée l’araignée noire, à cause de son haut empattement et de sa vitesse de pointe de 80 km/h. Au Québec, on marque l’année avec le premier Code de la route.
20 ans plus tard, c’est maintenant 455 000 véhicules qui sillonnent les routes du Québec. En 1938, on constate un bilan routier désastreux avec plus de 10 000 accidents et 402 victimes. Afin d’uniformiser la signalisation et pour contrer les mêmes problèmes qu’aujourd’hui, le Code de la route s’étoffe de nouvelles sections concernant la conduite en état d’ébriété, de délit de fuite et de conduite dangereuse.
C’est en 1952 qu’apparaissent nos fameux permis de conduire. En effet, le gouvernement Duplessis met en place le ministère du Transport qui s’attaque directement à la compétence des conducteurs et des mécaniciens. Dès 1955, les aspirants à la conduite automobile doivent dorénavant passer un examen de conduite.
En 1978, c’est la création de la Régie de l’assurance automobile du Québec qui avec ses 400 employés façonne désormais notre façon de conduire. C’est également l’année où Lise Payette change la devise des plaques d’immatriculation soit « La belle Province » à l’actuel « Je me souviens ».
Finalement, en 1990, la Régie de l’assurance automobile du Québec devient la Société de l’assurance automobile. Avec son modèle unique au monde de gestion intégrée, elle recouvre à la fois la prévention, le contrôle, l’indemnisation et la réadaptation.
Pour en connaître plus sur la SAAQ et son rôle...